Le trésor de monsieur Okamoto

C’est le jour de la Fête des enfants au Japon. Alors que Kisaki et Momoko se réjouissent des cadeaux qu’ils ont reçus à cette occasion, un vieil homme, M. Okamoto, vient les saluer. Bien que courbé en deux par le travail dans les rizières et pauvre, il a tenu à parcourir un long chemin pour leur apporter des friandises. Le lendemain, les deux enfants décident de lui rendre visite, dans sa petite maison dans la forêt, pour le remercier. Quelle n’est pas leur surprise et leur frayeur de découvrir un gros ours chez M. Okamoto.

J’ai bien aimé ce joli conte aux illustrations douces. L’histoire est assez classique mais contient une part de suspense et de tension susceptible d’accrocher les jeunes lecteurs, avant d’arriver à la fin heureuse et morale. Plus que dans l’histoire, l’intérêt de l’album réside à mon sens dans la découverte qu’il permet de faire du Japon et de sa culture. Peut-être vire-t-il un peu à l’image d’Epinal. Néanmoins, je trouve qu’il donne bien l’idée d’un Japon qui mêle à la fois tradition et modernité. Tant le récit que les images fournissent des indications sur la façon dont est célébrée la Fête des enfants, sur les jouets des deux jeunes héros, sur l’alimentation… et ils peuvent également servir de prétexte aux parents pour aller plus loin et rajouter des informations complémentaires.

Ma bestiole a bien aimé certains passages qu’il a trouvés amusants, et notamment la statuette porte-bonheur en papier mâché des enfants. Néanmoins, il n’a jamais été sensible aux récits un peu poétiques et n’a pas tellement accroché à cet album : il aurait aimé plus d’action. Je pense cependant que l’album est tout à fait susceptible d’intéresser et d’enchanter d’autres enfants ayant un caractère et des goûts différents du mien!

Et cet album me permet de compter une participation de plus au défi Images du Japon de Kaeru, dans lequel je progresse doucement.